Pour les Révolutionnaires, le patrimoine religieux est à la fois la matérialisation du pouvoir ancien et le support de la superstition ; c'est à ce titre qu'il faut le détruire ou lui faire perdre sa dimension sacrée. L'Église catholique, privée de son monopole, est étroitement subordonnée à l'État. Elle est d'abord économiquement appauvrie et soumise : confiscation de son patrimoine, abolition des impôts ecclésiastiques... A l'opposé parce qu'il est justement sacré, ce patrimoine est considéré comme vivant. C'est Joseph Guihal, supérieur de l'école ecclésiastique de Chauvé (petit séminaire), devennant curé de la paroisse, qui entreprit la construction d'une nouvelle église au milieu du XIXe siècle, pour remplacer l'ancienne devenue irréparable.
Des éléments historiques et cultuels remarquables
Le saviez-vous ? A côté de l'église, dans le cimetière, se situe le Carré des prêtres. Datant du début du XIXème siècle, ce monument représente les bustes des curés de la paroisse de Chauvé.
Dimanche 22 septembre 2024
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