Les 585 hectares de la forêt sont protégés en tant que zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

En 1794, lors des guerres de Vendée, des habitants de la région se sont réfugiés dans la forêt pour échapper aux troupes républicaines 22 000 Vendéens partisans de Charette y sont morts.
La croix des Vendéens a été érigée en mémoire de cet évènement par le souvenir vendéen.

Le menhir de la Pierre-Levée se situe dans la forêt de Princé, en bord de route. Daté de 2500 ans av. J.-C., cet élément d’art mégalithique témoigne d’une présence millénaire dans la région. Diverses légendes locales existent à propos du menhir, notamment une selon laquelle il aurait été jeté par le baron de Retz Gilles de Rais.

Interview d'Yves Lefeuvre - Propriétaire de la forêt de Princé 

Source : Patrimoine-local.fr


UN PEU D'HISTOIRE
La forêt couvrait quasiment toute la totalité du territoire durant la Préhistoire. A l'Antiquité, la Gaule est décrite dans le récit de Jules César "La guerre des gaules" comme une "Gaule chevelue". C'est aussi à cette période qu'elle sera progressivement déboisée pour laisser apparaitre des routes empierrées.

Les propriétés forestières
La forêt de Princé fut plantée par le seigneur de Rais Harscoët Ier au 11e siècle. Elle était très étendue. A cette époque, les moines bénédictins s'installèrent le long de cours d'eau et de marais, colonisant les forêts. Clergé et seigneurs s'attribuèrent alors les forêts que le roi ne s'était pas encore appropriées.
Philippe-Auguste utilise pour la première fois le terme des "eaux et forêts" dans une ordonnance de 1219 concernant la compétence des gardes de la forêt de Retz. Philippe le Bel, quant à lui, définit clairement leurs missions.
Le serment du sacre de Charles V en 1436 pose le principe de l'inaliénabilité du domaine royal. Une ordonnance de 1556 confirme par la suite l'inaliénabilité des forets.

Protection de la forêt
Colbert, contrôleur général des finances sous le règne de Louis XIV, prend par la suite la direction des "Eaux et forêts". De peur de pénurie face aux constructions navales de l'époque, il met au point une réglementation et le début d'une reforestation. En 1740, Louis XV autorise le seigneur de Retz à vendre ses terres de la foret de Princé. Les parcelles sont alors rachetées par des nobles ou des particuliers.
A la Révolution, la Constitution de 1791 déclara national le domaine royal et les biens des émigrés. Un net recul de la superficie forestière se ressent alors. Une campagne de reboisement est relancée sur le territoire français lors du Second Empire.