Le cimetière en fer à cheval et son calvaire

Un lieu chargé d'histoire : un calvaire monumental, une chapelle et un cimetière circulaire unique en Europe.

Les Guerres de Vendée

En 1793, alors âgé de 24 ans, le curé Jean Voillet aida le général Charette à lutter contre les Républicains. Il gardera de cette guerre une balafre au visage. Après avoir été placé à la cure de Saint-Hilaire durant l'année de 1802, le curé Voillet reprit ses fonctions en 1805.

C'est alors qu'il décida d'ériger un calvaire similaire à celui de Pontchâteau, en hommage aux tués des Guerres de Vendée. Les travaux commencèrent en 1826 sur une butte de terre.


Calvaire, chemin de croix et cimetière en fer à cheval

A l’origine, la butte était surmontée d’une seule croix en bois. En 1835, sur cette même butte, une chapelle fut bâtie, la construction dura 10 ans.
Sous le porche, deux tables de marbre se faisant face ont été installées grâce à la générosité des familles Jugné et Durfort (Château du Bois-Ruaud). Plaques mémorielles du Souvenir vendéen, 206 noms y sont gravés (sur une population de 1150 habitants à l'époque).

En 1854, le jour de Pâques célèbre l’installation de deux croix latérales, toujours en bois et ce jusqu’en 1931 où elles furent érigées en béton. Ceci, grâce au don de Mme Marie Paty, ancienne bouchère qui avait gagné à la loterie. Voici alors la représentation finalisée du Christ et des deux larrons.

Les curés de la paroisse reposent tout autour du calvaire sur le chemin de croix datant de 1858. En 1954, les nouvelles peintures du chemin de croix sont confiées à l’artiste machecoulais Armand Pavageau dont le style très moderne à l’époque avait fait parlé au sein de la commune.

En 1944, la fresque murale de la Pieta est inaugurée. Cette fresque murale en piteux état à cause de l'humidité, fut restaurée par Roselyne Avril et Ginette Tayllamin en 2010.

Le visiteur, après avoir gravi les imposantes marches, peut faire le tour de calvaire et admirer en contrebas l’immense cimetière en fer à cheval, inauguré en 1869, entouré d’un mur circulaire. Unique en Europe !

Merci à M. Jean-François de Taevernier pour ses éclairages rédactionnels.