Mickaël-Ange, guide de vos balades vélo à Pornic

" Depuis mes 6 ans le vélo ne m'a jamais quitté. Loisirs, compétition de haut niveau, conseil... aujourd'hui cette passion est devenue mon travail, ma vocation. Les balades à vélo? Mon péché mignon, mon bonheur quotidien que j'adore partager avec mes clients ". 

Rencontre avec Mickaël-Ange de Sea Bike & Sun, loueur et vendeur de vélos à Pornic

Natif d’ici ou tombé sous le charme de la Destination Pornic ? 
Je suis manceau d’origines. Je suis arrivé à Pornic il y a un peu plus de 10 ans, à 24 ans. J’avais répondu à une offre d’emploi pour être responsable d’un rayon vélo. Je ne connaissais pas du tout Pornic. J’ai fait mon entretien, qui s’est bien passé, et puis, avant de repartir, j’ai eu envie de découvrir la ville, de voir si je pouvais m’imaginer y vivre. Je me rappelle encore, j’ai en tête la route que j’ai parcouru, celle qui descend vers de la Noëveillard, je roulais sous un soleil de printemps magnifique qui reflétait sur la mer juste en bas et je me suis dit : « Tiens, ça a l’air pas mal ! ». J’ai eu un coup de cœur direct en arrivant au port. C’était un jour en semaine, il y avait peu de monde. J’ai adoré ce côté « hors saison », authentique, ce sentiment de se sentir un peu comme chez soi. Cela m’a donné envie d’y passer tout l’après-midi. J’ai parcouru une bonne partie du chemin des douaniers, j’ai déjeuné sur le port au Bahia et en fin de journée, je suis descendu vers le vieux port et j’ai bu une bière au Café du port avec un coucher de soleil magnifique. Je me voyais vraiment vivre à Pornic.
 

Le vélo c’est une passion que tu as découvert tôt ?
J’ai découvert le vélo à l’âge de 6 ans en mode compétition. A la base, ça devait plus être une thérapie car je m’étais fait mal au genou et mon médecin m’avait orienté vers le vélo, un sport souple. Assez rapidement, avec l’esprit de compétition, j’ai adoré et j’ai même atteint un niveau national. A l’âge de 19 ans, j’ai dû faire un choix pour pouvoir bien mener à terme mes études et j’ai arrêté la compétition. Du coup, je n’ai pas complètement quitté le vélo. J’ai tout fait pour qu’il fasse partie de mon quotidien et de ma vie professionnelle. Au début, j’avais pensé travailler dans des équipes pros, mais ensuite un magasin de sport à ouvert dans ma ville, ils cherchaient un responsable cycle et voilà…. J’ai postulé et j’ai été pris. J’ai évolué dans cet univers avec des responsabilités et des équipes plus importantes.
 
Pourquoi tu as choisi d’implanter ton activité à Pornic ?
Pour deux raisons. La première purement commerciale. Le vélo s’est développé, les gens découvrent de plus en plus le plaisir de se balader et se déplacer à vélo. Economiquement, c’est un secteur qui se porte bien et à Pornic, j’avais envie de proposer une prestation locale, avec des produits de haute qualité. Le deuxième aspect, c’est plutôt une qualité de vie que je ne retrouvais plus en travaillant sur Nantes et en faisant les trajets tous les jours depuis Pornic. J’aime la ville de Pornic, j’adore le port… je me suis toujours dit que, si un jour j’avais eu la possibilité de passer toutes mes journées ici, ça aurait été top !

Quelle est ta balade préférée ? 
Je préfère me balader le long de la Vélocéan, du côté nord de Pornic, sur le tronçon Pornic/Saint Brévin. J’ai testé la partie sud Pornic et je suis même allé plus loin. Cet été, à force de voir des personnes qui parcourraient la Vélocean et la Vélodyssée et qui me racontaient leur récit, j’ai décidé de le faire et de descendre jusqu’à Hendaye. J’ai trouvé ça génial, mais la proximité avec la mer m’a manqué. J’ai souvent pédalé le long de l’océan, mais je ne l’ai pas trop vu car souvent coupé par la dune, les pins, des petits villages. Sur le tronçon Vélodyssée Pornic-St Brevin on n’est pas à 100% entièrement face à la mer, mais on la voit assez régulièrement. C’est d’ailleurs la particularité que j’aime sur ce parcours à paysages très variés : parties en bord de mer sur des petits chemins, en bord de route, dans les terres où on est à la campagne. On peut croiser des chevaux, des ânes… Une succession de côtes variées, parfois accidentées, avec des pêcheries, des parties plus plates (plage de Tharon), des petites criques, rochers, falaises. Ici, on respire la Bretagne.

Quel est ton spot préféré, l’endroit où tu aimes faire une halte avec ton vélo ?
J’en ai deux. Le premier c’est toute la corniche entre les Sablons et le Porteau et en particulier, la plage des Sablons. Cette route, qui surplombe la mer avec la vue sur la côte déchiquetée, est magnifique ! La plage des Sablons, c’est mon coup de cœur des plages pornicaises. Le soir, on y trouve une très jolie lumière. L’été, en fin de journée, quand les magasins ferment, on peut encore y trouver du soleil vers 19h30/20h et en profiter. Dernièrement elle s’est dynamisée, avec un bar de plage qui propose des produits de qualités, de bonnes salades, des jus d’orange faits maison… le tout dans une ambiance simple et authentique qui caractérise bien Pornic.
Mon deuxième spot, c’est la plage de l’Etang. Là-bas, le sable est vraiment différent, couleur orangée, roux. Quand j’étais petit, j’étais dans le Sahara et j’ai l’impression que cette teinte lui ressemble un peu… roux, un peu atypique. Enfin, la couleur de l’eau transparente, à tel point qu’on peut voir ses pieds. Certes, l’eau est plus froide, vivifiante je dirais, mais cette transparence est vraiment super !

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Quels sont tes ingrédients pour une balade à vélo réussie ?
Une balade à vélo, même si elle peut se faire seul, c’est un moment qui se partage, donc mon premier ingrédient ce serait d’être bien entouré. Ensuite, profiter d’un bel endroit avec une belle météo.  Le froid n’est pas un obstacle, mais idéalement on essaie de choisir une journée avec du soleil pour profiter des belles lumières et de la côte. Et pour finir, c’est une balade au cours de laquelle on prend du plaisir, on voit des choses différentes, des paysages variés. Ce qui est génial avec le vélo, par rapport à la marche à pied, c’est qu’on peut aller plus loin et voir plusieurs choses, s’en mettre plein les yeux.

Vélo électrique, vélo classique, comment choisir ?
Pour une location, cela dépend des personnes avec qui on veut faire du vélo. Si c’est une famille avec des enfants, ce sera compliqué de louer des vélos électriques. En effet, la loi interdit la location pour les enfants de moins de 13 ans car il s’agit d’un vélo plus lourd, plus rapide et moins pratique à manier. Ensuite, cela dépend de ce qu’on a envie de faire. J’ai été surpris cette année du nombre de locations de vélos électriques pour la journée complète. Les gens avaient envie d’aller plus loin, de parcourir de grandes distances… certains sont allés jusqu’au Gois de Noirmoutier par exemple.

Ton lieu incontournable pour faire la fête ou passer un moment agréable avec les copains en été ?
Le Moody, c’est un lieu très simple et authentique que j’apprécie beaucoup. Avec les concerts et le Jams organisés tous les jeudis, les terrasses aménagées face au port avec du soleil, une scène ouverte, une petite bière, on y trouve une ambiance très sympa et conviviale.

Ta madeleine de Proust en hiver
Manger une gauffre assis sur les marches face au vieux port en guettant le coucher de soleil. En général on a froid, mais ça permet d’apprécier des lumières de fin de journée sans attendre 22h. En cette saison, la lumière est beaucoup plus douce et avec le château au loin, cela donne un très joli tableau !

Ne partez pas de chez nous sans avoir goûté à…
Une glace à La Fraiseraie. C’est un vrai rituel, à déguster aux pieds du château, face aux belles villas de la cornique de Gourmalon.

La Destination Pornic dans ma cuisine
La bière de la Brigantine, avec une petite préférence pour la brune.